Crémieu Isère (2/3)
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L'église fortifiée de Crémieu
21/06/2013
L’église et ses fresques augustiniennes
C’est l’ancienne chapelle du couvent des Augustins. A la Révolution, en 1791, lorsque tous les bâtiments conventuels furent rachetés, elle devint église paroissiale. Construite à partir du 14e siècle et adossée aux remparts, elle a la particularité d’être orientée sud nord. Au 15e siècle, une deuxième période de construction vers le nord va être entreprise. Elle connaîtra une succession de modifications jusqu’au 19e siècle notamment le plafond initialement en chêne lambrissé sera remplacé par des voûtes néogothiques. Dernièrement, des peintures augustiniennes dans le chœur de l’église ont été mises à jour. De l’avis des experts italiens venus les étudier, elles constituent un ensemble pictural unique en France !
21/06/2013
Les fresques
21/06/2013
photo internet
http://medieval.mrugala.net/Architecture/France,_Isere,_Cremieu/Cremieu%20-%2010.htm
21/06/2013
Dans une chapelle latérale, la statue du Saint curé d’Ars
Le 8 mai 1786 , Jean-Marie Vianney naît à Dardilly, près de Lyon.
Il est le quatrième de six enfants, et passera son enfance dans la
ferme de son père, durant la période troublée de la Révolution
française. 1806 : ayant manifesté le désir de devenir prêtre,
Jean-Marie Vianney commence sa formation auprès de l’Abbé
Balley, au presbytère d’Écully. 23 juin 1815 : après une formation
longue et souvent difficile, il est ordonné diacre à Lyon. 13 août
1815 : il est ordonné prêtre à Grenoble par Mgr Simon. Il est alors
nommé vicaire de l’Abbé Balley à Écully. 13 février 1818, il arrive à
Ars comme desservant. 1821 : Ars retrouve le statut de paroisse et
Jean-Marie Vianney en devient le Curé. À partir de 1822, il
entreprend de restaurer et d’embellir son église, tâche qu’il
poursuivra jusqu’à sa mort. 1823 : le diocèse de Belley, dont
dépend la paroisse d’Ars, est rétabli. 1824 : il ouvre la Maison de
Providence pour en faire une école gratuite pour les filles ; elle
deviendra plus tard un orphelinat. Vers 1830 : début de l’afflux des
pèlerins et des pénitents à Ars. Ils ne cesseront de venir toujours
plus nombreux, et ce jusqu’à sa mort. Le Curé d’Ars ne pourra
presque plus quitter sa paroisse, il s’occupera exclusivement de
ses paroissiens et des pèlerins. 1843 : grave maladie du saint
Curé, qui précède la première “fuite” d’Ars. Il y aura trois autres
fuites, face à l’ampleur de la charge de Curé et la prise de
conscience de ses faiblesses. En 1849, il fonde l’école des
garçons qu’il confie aux Frères de la Sainte Famille de Belley. À
partir de 1853, une équipe de missionnaires diocésains vient aider
le saint Curé, “prisonnier” du confessionnal et assailli par les
pèlerins. 1858 : on dénombre 100 000 pèlerins environ cette
année-là à Ars. Le Curé d’Ars passe jusqu’à 17 heures par jour au
confessionnal. 4 août 1859 : le Curé d’Ars meurt épuisé vers 2
heures du matin, dans son presbytère. 8 janvier 1905 :
béatification par le pape Pie X ; il est déclaré “patron des prêtres
de France”. 31 mai 1925 : canonisation par le pape Pie XI. 1929 : il
est déclaré “patron de tous les Curés de l’univers” par le pape Pie
XI. 6 octobre 1986 : le pape Jean-Paul II vient en pèlerinage à Ars.
La halle de Crémieu
21/06/2013
Située à la croisée des grandes voies de commerce reliant la Savoie, la Suisse et l'Italie, Crémieu a, dès le XIIIe siècle, une grande importance économique. Un marché public se tient sur les hauteurs de la ville avant d'être implanté à l'emplacement de la halle actuelle. Lieu marchand et lieu d'échanges, cet édifice est l'un des plus importants de France par ses dimensions (60,80 m par 19,50 m). Classée monument historique en 1906, la halle a probablement été construite au début du XVe siècle (1434), comme l'indique une récente analyse des bois de charpente. Emblème de la ville, la halle n'a pas changé d'aspect ni de fonction depuis plus de cinq cents ans. Elle est divisée en trois nefs par des murs-bahuts, percés de passages piétonniers.
21/06/2013
La charpente en chêne supporte une couverture de laves de Bourgogne - elles ont récemment remplacé les "couvrures" anciennes - de quatre cents tonnes !
les pierres plates ou lauzes s'appellent dans ce canton du Dauphiné des "couvrures".
internet
A l' extrémité Est de la halle se trouvent des mesures à grain en pierre de taille, de contenances diverses calibrées avec précision selon les unités traditionnelles de mesure : le bichet (19,5 litres), la bichette (un demi-bichet), l'émine (deux bichets) et le setier (quatre bichets).
21/06/2013
Les mesures à grain
21/06/2013
En resortant de la halle nous appercevons la tour ronde des remparts, prochaine étape de notre visite .