Paquebot " La Provence "
" La Provence "
26 Février 1916
La Provence était un paquebot transatlantique français, lancé en 1906 et coulé en Méditerranée le 26 février 1916 pendant la Première Guerre mondiale alors qu'il servait de transport de troupes.
Le plus important paquebot de la compagnie Transatlantique a 191 m de long, 20 de large, ses 6 ponts superposés atteignent la hauteur d' un immeuble de quatre étages. Les cheminées ont un diamètre de 5 m. Les 21 chaudières du navire occupent 216 hommes et dévorent 20 tonnes de charbon par heure. Il lui faut moins de 6 jours pour effectuer la traversée Le Havre New-York. La puissance des machines est de 31.000 chevaux. Le personnel de bord comprend 443 personnes et le paquebot peut accueillir 1504 passagers.
21 Mars 1905
Lancement bassin de Saint-Nazaire.
21 Avril 1906
Mise en service
Le paquebot est équipé de nouveaux appareils de T.S.F
Télégraphie sans fil
En cale sèche au Havre
31 Mai 1906
Record de vitesse
La Provence s'illustra en établissant le record de vitesse de traversée entre New York et Plymouth, contre le Deutschland de la Hamburg Amerika Linie. Cette victoire, même si elle n'était pas recherchée par la compagnie, permit à la Transat de reprendre pied sur le marché de la clientèle internationale de l'Atlantique nord.
La Timonerie
Un coin du grand salon
Le salon de correspondance
Une cabine de luxe
La Provence II
Transport de troupe
Le 2 août 1914, " La Provence " est réquisitionné et converti en croiseur auxiliaire.
Le paquebot est rebaptisé Provence II, un cuirassé français portant déjà le même nom.
À partir de janvier 1915 , il est utilisé pour le transport de troupes vers les Dardanelles.
wikipédia
pages14-18.mesdiscussions.net
Unterseeboot 35
26 février 1916
Le Provence II est torpillé par le U35 au large du cap Matapan, en Méditerranée, alors qu’il transportait 1 800 hommes de troupe.
Récit du médecin du bord Clunet.
(source wikipédia)
« l'affolement commence environ 5 minutes après le torpillage alors que le bateau est à peine enfoncé à l'arrière et semble immobile et paraît devoir supporter son avarie. Cet affolement demeure silencieux : pas de cris, seulement quelques râles de gens étouffés et étranglés dans la presse des escaliers. Des hommes, frappés de stupeur, immobiles sur le pont, où la plupart très agités se livrent à des actes déraisonnables. Certains s'entassent sur les embarcations, sur le pont, sans essayer de les mettre à la mer, d'autres montent dans les haubans de la mâture ; d'autres encore tirent des coups de revolvers et des coups de fusils en l'air. »
Le navire sombre en 17 minutes, faisant 1 100 disparus, dont le commandant qui avait demandé qu'on débarque 1 100 personnes en raison du manque de brassières de sauvetage.
Par chance Mon Grand-Père Maternel, ne faisait pas partie de ce convoi, il faisait partie des poilus envoyés aux Dardanelles et il en est revenu.