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Par Paulo8938 le 18 Avril 2015 à 14:27
Joigny
(89)
Vue panoramique depuis la côte St-Jacques
Balade à Joigny ville médiévale, avec les
photos de Christian.
Quai de Paris et Saint - Jean
La tour de Saint-Thibault
Saint-Jean et Saint-Thibault
Saint-Jean
Ruelle
Saint-Thibault
Maison du Pilori
coucher de soleil
Le pont de Joigny by night
Merci Christian pour tes magnifiques photos de cette très jolie ville de Joigny, là où reposent mes parents.
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Par Paulo8938 le 18 Avril 2015 à 07:40
Joigny
(89)
baladesencc.net
En 2012 Joigny comptait, 9800 Joviniens ou Maillotins.
Vue prise de la côte St-Jacques
La ville primitive fut construite sur un promontoire du plateau d’Othe, dominant la large rivière Yonne, qui servait à la fois de protection et de voie de communication.
Son pont, sa riche vallée propice aux pâturages et à la culture tant vivrière que céréalière, et sa situation stratégique furent à l'origine de sa richesse, notamment grâce à la culture de la vigne sur les coteaux calcaires avant l’apparition du phylloxera. (wikipédia)
Le Quai de Paris
Maison à colombage XV ème siècle
Porche Saint-Jean
St-Jean
Abside de l' église St-Jean
Saint-André
Tour St-Thibault
Chambre de
Madeleine-Sophie Barat, fondatrice de la
Société du Sacré-Cœur de Jésus.
Bocachette
Maison natale de Madeleine-Sophie Barat à Joigny.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine-Sophie_Barat
La porte du bois
Maison de l' Arbre de Jessée
http://randowill.over-blog.com/article-randonnee-a-joigny-89-80574735.html
Maison du pilori
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Par Paulo8938 le 1 Avril 2015 à 17:45
La "Bête" de Trucy
(1731-1734) et 1817
Trucy-sur-Yonne
Le village de Trucy-sur-Yonne est situé au sud d’Auxerre,
en 2012 la commune comptait 142 habitants.
L' église Saint-Laurent
Le lavoir
La "Bête"Au XVIIIe siècle, un animal féroce a semé la mort
à Trucy-sur-Yonne et ses alentours .
"LA BESTE QUI A LA RAGE DEVRA TRÔNER SUR CETTE FONTAINE ET LA REMPLIR, A JAMAIS DE TOUTES LES LARMES DE SON CORPS"
lyonne.fr
La fontaine au loup de Mailly-le-Château.
Yves Varanguin a sculpté cette Fontaine en 1992, dans une pierre d'Andryes (près de Coulanges/Yonne) après avoir étudié l'histoire du village, marquée par la "bête de l 'Auxerrois" ou de "Trucy", comparable à la bête du Gévaudan.
On trouve en effet dans les registres de la commune toute proche de Fouronne la mention suivante : "L'an de grâce 1732, fut dévorée par une bête féroce Jeanne Bonnotte, âgée d'environ 13 ans" : c'est signé de Witie, prêtre, curé de Fouronne.
En 1734 fut inhumé dans la paroisse de Mailly un enfant dévoré par les "bestes", âgé d'environ six ans.1731
En 1731, 33 ans avant l' affaire de la "bête du Gévaudan", la " bête " appelée aussi « La Bête de l’Auxerrois » sème la terreur dans les bois,
proches de Trucy.
Sa première attaque a eu lieu au mois de novembre 1731, sur Jean Moreau, un garçon de 12 ans.
15 novembre 1731
Jean Moreau
(***)
"L'an mil sept cent trente et un, le quinzième novembre, inhumation de Jean Moreau, âgé d'environ douze ans, dévoré par une bête "façon d'un loup", dont la mère eut le courage de le tirer de la gueule de cette cruelle bête et qui, au rapport de la mère, expira entre ses bras à la sortie du bois des Usages nommée La Borne au Bois."
Les victimes vont se succéder, les habitants ne sortent plus qu' armés de fourches. Louis XV fait annoncer qu'il offre une prime de
« 200 livres à celui qui tuera la Beste ».
Trucy
(89)
3 décembre 1731
François Liard 7 ans
(***)
19 mars 1734
Laurant Liard 4 ans
(***)
22 avril 1734
Nathalie Chevillard 3 ans
(***)
18 juillet 1734
Louis Civier 18 mois
(***)
21 novembre 1734
Jérôme Liard 7 ans
Val de Mercy
(89)
La commune comptait 375 habitants en 2012,
les Galiechois, galiechoises.
payscoulangeois.pagesperso-orange.fr
L' église Saint-Aubin
cparama
Val de Mercy
7 avril 1732
Colombe Mirault 26 ans
(***)
Le 22 mars une autre fille d' Alexandre Mirault âgée de 10 ans fût dévorée, le curé de Val de Mercy comptabilise déjà 14 enfants victimes de la "bête".
A Mailly-la-Ville, le prédateur arrache des mains d'une nourrice un jeune enfant. Dès lors la « Bête » va se livrer à un véritable carnage et le nombre des victimes ne cessera d’augmenter jusqu’en 1734, date à laquelle la
« bête » disparaîtra.
Au total en trois ans que dure l'affaire la terrible "bête" fait 28 victimes dont 17 de moins de 12 ans.
La mort de deux gros loups tués en 1734 mit fin aux rumeurs...qui reprirent de plus belle en 1817
1817
Les attaques reprirent exactement au même endroit avec deux morts et plusieurs blessés.
Certains pensent que c'est une hyène, mais un jeune homme, secourant une fille attaquée à Fontenay la décrit comme un fort mâtin
avec les oreilles droites.
S' agissait-il
d' un
Molosse ?
d' un Pitbull ?
Fouronne
(89)
5 juillet 1817
Augustine Digne 4 ans
(***)
Charentenay
(89)
3 décembre 1817
François Fauconnier 34 mois
(***)
On s'en débarrassa semble-t-il, en alimentant régulièrement le bois où il rembuchait, de carcasses de moutons empoisonnés.
(***)
archives départementale de l' Yonne capture écran
pour plus de lisibilité cliquez sur les extraits.
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Par Paulo8938 le 12 Mars 2015 à 08:21
Asquins
(89)
La commune compte 328 habitants les asquinois.
Asquins et Vézelay "la colline éternelle"
vezelay-photo.com
L' église Saint-Jacques était un prieuré dépendant de l' Abbaye de Vézelay jusqu' au XVI ème siècle, elle fut bâtie sur un tertre appelé "Moutier"
(du latin monastérium, monastère).
Le nom ancien d' Asquins, « Esconium » ou « Asconium» désignerait un pays de sources et de fontaines.
Le village a vécu les grands rassemblements des premières croisades et fut témoin du départ des pèlerins, arborant coquilles Saint-Jacques et bâtons, en route vers Saint-Jacques de Compostelle.
Asquins
vue générale
Vallée de la Cure, route de Vézelay.
La Place
Ancien rendez-vous de chasse
vigneron
Illustration de Géo Fourrier
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Par Paulo8938 le 10 Février 2015 à 12:02
Saint-Saulge
(58)
La commune de Saint-Saulge est située au centre du département de la Nièvre.
En 2012, la commune comptait 785 habitants,
les saint-saulgeois, saint-saulgeoises.
La place de l' église
Faubourg de Crux
Les Légendes
"Ten é de la chance qui seû à l' affut de la bécasse sans ça i t' aurais envié un beau coup de fusils, marche !"
De l'esprit, les Saint-Saulgeois n'en manquaient pas...! En 1715, les mémoires de Jérôme DEPARIS (Curé de Saint-Saulge de 1710 à 1719) révèle que ce serait la Princesse Marie de Nevers qui, au commencement du XVIIème siècle aurait lâché quelques plaisanteries qui furent révélées plus qu'elle n'aurait voulu.
Pour d'autres elles seraient attribuées à Lazare Depardieu, procureur du Roi, homme ingénu.
Eh ! M' man, n' out vache qu' a fait un pompier !...
L'une des plus authentiques, est celle de "la vache qui fit un pompier", méprise d'un enfant de 4 ans, qui fut vite racontée et propagée.
D'autres légendes viennent s'ajouter au patrimoine culturel,
"les pistolets qu'à l'étang on planta"
Que faites vous là père Beugeon ?
Mossieur j'plantons des pistoulets, pour récolter des fusils !
sans oublier la très célèbre vache sur le clocher,
illustrée sur cette reproduction
La vache sur le clocher
Toutes ces légendes ont été immortalisées en cartes postales au début du siècle et sont très prisées des collectionneurs.
La vache
Elle est le symbole de la pérennité de l'élevage dans le canton.
Lors d'une sécheresse exceptionnelle, les verts pâturages disparurent momentanément et une histoire est née, s'est transmise.
Elle est racontée comme suit:
"Le fourrage ô si arre c t'année que ne faut rin laisser perdre.
In vont monter chut l'église lai vache de Tenni pôur l'y fé brouté l'harbe."
Ont peut la voir au-dessus du portail de l'église mais pas en hiver. "Blanchette" fut descendue du clocher carré pour prendre place au-dessus du portail d'entrée de style flamboyant.
Elle mobilise les regards en particulier deux fois par an, lors de sa descente, au moment où les brumes d'automne enveloppent le massif de Saint-Saulge et lors de sa réinstallation au printemps.
En mai, une foule très nombreuse applaudit chaque année la réapparition de la blanche silhouette familière. Elle est promenée lentement dans les rues du bourg avant de reprendre sa place estivale et d'être célébrée lors d'une fête conviviale. Cette cérémonie, immuable depuis 1914, est connue hors des frontières du canton et du département.
http://www.tourismesaintsaulge.com/Main.aspx?numStructure=80083&numRubrique=475013
La vache sur le clocher du village fait partie du circuit des légendes
de Saint-Saulge.
Le tacot
" Pourquoi arrêtez vous le train avant la station ? Avancez donc.
Rien à faire ! J'suis fâché avec le chef de gare ".
" Qu' est-ce qu'il y a de cassé dans votre machine que vous ne repartiez pas ?
Mais rien ce n' est que le feu qui est éteint ".
" Il arrive donc pas le train de 6 heures ?
Patientez toujours jusqu' à 8 heures, s' il y a un petit retard on va vous prévenir".
" Le cochon écrasé "
Eh eh! conducteur, arrêtez, arrêtez, attendez moi.
V' allez me faire manquer la foire de Saint-Saulge !
http://www.saint-saulge.fr/le-tacot
Les pompiers
La pompe
Les deux feux
" Nou't biau cadran soulaire va s' reuiller, Mossieur le Maire !
J' y songeons ben aussi , j' y faisons mette eu'ne auvant ".
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Par Paulo8938 le 7 Février 2015 à 08:27
Saint-Léger-Vauban
(89)
vue aérienne
Saint-Léger-Vauban est située dans le parc naturel régional du Morvan, à 25 km d' Avallon et de Vezelay.
En 2012 la commune comptait 392 habitants les
léodégardiens & léodégardiennes.
L' église Saint-Léger
wikipédia
Sur le blason ,
la fourche rappelle que l'ancien nom du village jusqu' au
XIX ème siècle était Saint-Léger-de-Fourcheret .
Le terme"Fourcheret" fait référence aux fourches patibulaires que les seigneurs érigeaient autrefois comme symbole de la haute justice.
Enfin, précisons que c'est le lieu de naissance de
Sébastien le Prestre futur Maréchal Vauban.
Vauban
(1633-1707)
Marquis de Vauban puis maréchal de France .
Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1er mai 1633 - 30 mars 1707) est un homme à multiples visages : ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français, qui préfigure, par nombre de ses écrits, les philosophes du siècle des Lumières.
Expert en poliorcétique (technique du siège), il donna au royaume de France « une ceinture de fer », et fut nommé maréchal de France par Louis XIV.
La fin de sa vie fut assombrie par l'affaire de la Dîme Royale, qu'il décida de publier, malgré l'interdiction royale : dans cet essai, Vauban proposait un audacieux programme de réforme fiscale pour tenter de résoudre les injustices sociales et les difficultés économiques des « années de misère »
de la fin du règne du Roi Soleil.
Vauban a voulu faire de la France un pré carré, selon son expression, protégé par une ceinture de citadelles.
Il a conçu ou amélioré une centaine de places fortes. L'ingénieur n'avait pas l'ambition de construire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consistait alors à gagner du temps en obligeant l'assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé.
Il dota la France d'un glacis qui la rendit inviolée durant tout le règne de
Louis XIV — à l'exception de la citadelle de Lille qui fut prise une fois — jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, où les forteresses furent démodées par les progrès de l'artillerie. Douze ouvrages de Vauban, regroupés au sein du Réseau des sites majeurs de Vauban ont été classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO le 7 juillet 2008
Maison Natale du Maréchal Vauban
Statue de Vauban
Un décret de Napoléon III en 1867 transforma le nom de la commune en Saint-Léger-Vauban.
Napoléon III
Abbaye
Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire
paroisse.bligny.over-blog.com
C' est une abbaye bénédictine fondée en 1850 par le révérend père Jean-Baptiste Muard.
1809-1854
L' abbaye est construite sur un site boisé, sur une rive du Trinquelin, un petit torrent qui court entre des rochers granitiques.
La Pierre-qui-Vire
Le Trinquelin.
Vue générale du Monastère
Le nom du lieu-dit, la Pierre-qui-Vire, provient d'une caractéristique naturelle, à savoir une roche qui, posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine.
Aujourd'hui scellée la roche est surmontée d'une statue de la Vierge Marie.
La state de la Vierge sur la Pierre-qui-Vire.
Wikipédia
Les moines "bio" de la Pierre-qui-Vire
Les fromages
http://www.fromagerie-tourrette.com/fromage/pierre-qui-vire-bio
Ce fromage doit son nom au lieu dit où le monastère est implanté depuis 1850, à proximité d'un dolmen :
"La pierre qui vire"
C'est un fromage qui a été créé par les moines bénédictins de l'abbaye de la Pierre qui vire. De nos jours , l'exploitation de ce fromage a été confiée à une ferme avoisinante, qui continue à affiner le fromage dans les murs de l'abbaye.
Fromage fermier
" Affiné au Petit Chablis "
la boule des moines
Ce fromage frais aromatisé à l'ail, à la ciboulette et au poivre, est fabriqué par les moines bourguignons.
http://www.stleger.info/les72StLeger/region5/89.abbaye.htm
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Par Paulo8938 le 1 Février 2015 à 11:03
Saints-en-Puisaye
En 2012 la commune de Saints-en-Puisaye
(anciennement Saints) comptait 587 habitants les
Saintons, et saintonnes
La mairie
wikipédia
L' église Saint-Prix
paroisse89.fr
(Photo © www.impens.com)
Saint-Martin donnant la moitié de son manteau à un pauvre
Le moulin du vanneau
puisaye-forterre.com
30 millions d'amis s'invite au Moulin de Vanneau, site touristique au coeur de la Bourgogne, à proximité immédiate du chantier médiéval de Guédelon et à une demi-heure d'Auxerre.
Site extraordinaire, ferme et ses animaux, moulin à eau en activité, sentier botanique, écomusées.Le moulin du vanneau, est desservi par le train touristique de Puisaye-Foreterre.
wikipédia
L' arrivée au moulin du vanneau
Balade en Puisaye
été 2014
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Par Paulo8938 le 26 Janvier 2015 à 08:29
Saint-Leger-sous-Beuvray
(71)
Saint Léger sous Beuvray est situé à 20 km d'Autun
Les habitants s'appellent les Léodégariens.
vue aérienne
Le village est situé au pied du mont Beuvray (versant est), emplacement de l'oppidum gaulois de Bibracte,
capitale des Eduens.
Eglise Saint-Leger
"L'église est dédiée à saint Léger, évêque d'Autun (659-678),
mort martyr près d'Arras en 678.
La Poste
Le mont Beuvray
stleger.info
Le mont Beuvray qui culmine à 821 m fait partie du massif du Morvan, en Bourgogne, les vestiges de l'oppidum de Bibracte attestent de l'ancienneté de l'occupation humaine.
Le pied du Mont
Jacques Gabriel Bulliot
(1813-1902)
wikipédia
Les fouilles archéoliques initiées à partir de 1860 par Jacques Gabriel Bulliot ,archéoloque d' Autun (71)
permirent de redécouvrir le site de Bibracte
Monument élevé en 1903 à la mémoire
de Jacques Gabriel Bulliot
Le sommet du Mont Beuvray
Bibracte
gite-autunois.com
(cliquez sur le plan)
Bibracte était la capitale du peuple celte des Eduens, développée surtout au premier siècle avant J-C.
Centre névralgique du pouvoir de l'aristocratie Eduenne, c'était aussi un important lieu d'artisanat et de commerces, où se côtoyaient mineurs, forgerons et frappeurs de monnaies sur une superficie de près de 135 hectares.
Denier éduen
Carnyx
historyguru.com.au
Musée de Bibracte
Le carnyx est une trompette de guerre gauloise (celte). Il servait à terroriser les adversaires dans le tumulte de la bataille. Il est composé à son extrémité d'un pavillon représentant "une tête de sanglier symbolisant le courage", "une tête de serpent symbolisant la mort" ou "une tête de cheval" monté sur un tube pouvant mesurer jusqu'à 3 mètres.
Bibracte en Mont Beuvray St. Leger sous Beuvray
Remparts
lepetitdomainedeboisavril.com
Queules du Morvan au Mont Beuvray
Anciennes haies tressées de hêtres, jadis tressés pour empêcher l'échappée du bétail et délimiter les parcelles agricoles. (tradition gauloise)
site:
https://krapooarboricole.wordpress.com/2008/09/30/queules-du-morvan-suite/
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Par Paulo8938 le 17 Janvier 2015 à 14:00
Chitry le Fort
L'église de Chitry étant « fortifiée », c'est de là que vient le suffixe le Fort.
(89)
Chitry fait partie de l'agglomération d' Auxerre.
En 2012, la commune comptait 367 habitants,
les Chitriens, chitriennes.
Vue aérienne de 1960
jldemeaux.free.fr
En 1549, les deux parties du village, formant deux fiefs séparés s'appelaient Chitry-Dessus et Chitry-Dessous. Ces deux dénominations indiquaient que, du Xe au XIIIe siècle, Chitry était divisé en deux parties, en raison de deux seigneuries distinctes et parfois rivales. La première, côté sud de la rue principale, la partie haute, relevait du comté de Tonnerre, en Champagne et la seconde, côté nord, la partie basse, comprenant l'église fortifiée, relevait du comté d'Auxerre, en Bourgogne. wikipédia
La Grande Rue
La grande rue était la ligne de séparation des deux provinces.
église Saint-Valérien du XIII è siècle
Le Donjon
Durant la première phase de la guerre de cent ans, les habitants de Chitry se cotisent pour fortifier leur église.
L'église comportera jusqu'à trois tours. Il n'en subsiste que deux, dont une tour massive en forme de donjon.
1840
jldemeaux.free.fr
Chitry est située
entre le Chablisien et l'Auxerrois,
http://jlhuss.blog.lemonde.fr/2009/08/04/2005_07_chitry_le_fort/
yonne.cci.fr
Chitry le Fort est une très ancienne commune viticole de l Auxerrois.
Elle a reçu en 1993 le droit d’identifier ses vins au sein de l’appellation Bourgogne sous le nom « Bourgogne Chitry ».
http://www.colbois-chitry.com/vins-chitry.php
Le vignoble
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Par Paulo8938 le 16 Janvier 2015 à 08:15
Jean du Cognot
Cathédrale Saint-Etienne de Sens
Pierre de Cugnieres, dit "Jean du Cognot"
Cliquez sur l' image
Non, Pierre de Cugnieres, dit Jean du Cognot, n’était pas un maître verrier du XIIIè siècle qui aurait inventé le bleu des vitraux de la cathédrale. Non, pour lui faire avouer son secret, on ne l’a pas étranglé entre deux pilasses de pierre. Comme on ne lui a pas non plus crevé les yeux. Son histoire est plus simple : c’est celle d’un « cocu » de l’histoire. Le 7 décembre 1329, le roi Philippe VI de Valois convoque, en son palais, une vingtaine de prélats et autant de seigneurs laïques pour mettre fin aux différents qui les opposent. Auprès du Roi, Pierre de Cugnières, son conseiller, tient le rôle d’avocat général et formule soixante dix articles, griefs reprochés aux ecclésiastiques. Pierre Roger, archevêque de Sens, et futur Clément VI, est en charge de défendre le clergé. Le 29 décembre, Philippe VI retourne son sceptre et face au spectre de l’excommunication, fera dire aux évêques, par son avocat général, que tous les droits ecclésiastiques étaient maintenus. Gros Jean comme devant et indésirable aux yeux du clergé, celui qui avait défendu les intérêts royaux hérita du sobriquet de Jean du Cognot, Jean Ducon en langage moins châtié. Pour le ridiculiser, on scella une petite tête de pierre le représentant entre deux piliers de notre cathédrale.Avez vous vu Jean du Cognot ?
Si non vous êtes en défaut .
C' est la phrase proverbiale
Dont le sénonais vous régale.
A Sens, c' est le grand mot
Avez vous vu Jean du Cognot ?
Qu' a donc fait ce Jean du Cognot
Pour avoir l' air si penaud ?
Comme avocat au moyen âge
Il contesta maint apanage
Du clergé qui bientôt
Punit maître Jean du Cognot
La tête de Jean du Cognot,
Dans la cathédrale aussitôt,
Fût donc faite en caricature
Et mise dans dans une encoignure
Depuis chaque badaud
Demande à voir Jean du Cognot.
De nos jours maître du Cognot
Ayant comme on dit du culot,
Se serait nommé à sa guise
Liquidateur des biens d' Eglise
" C' est mieux que le gros lot ! "
Dirait le bon Jean du Cognot
voir également cette petite vidéo :
Une spécialité de Sens
Source :
http://www.ventsdumorvan.org/pdfs/pdfs/vdm-0614.pdf
3 commentaires
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